La déesse et le pingouin
Editions Avant-Propos
préface de François Ost, 2014.
« Est-elle folle ou visionnaire ? » se dit Carl, quand Rose le réveille en racontant qu’elle doit sauver le monde. Elle lui décrit un rêve obsédé par le crime et par l’amour. Elle parle d’une destruction symbolique très ancienne, celle de l’éradication du Féminin sacré, cette spiritualité qui remonte au Paléolithique, vingt mille ans avant Jésus-Christ, et qui resurgit dans la société, en ce début du IIIème millénaire. Mais sous les yeux de Carl, Rose va commettre un meurtre bien réel.
La Déesse et le Pingouin est un conte philosophique où se fécondent mutuellement l’essai et la fiction. Le message, évoquant des mythes fondateurs de l’humanité, devient d’une urgente actualité quand il est question de simplicité responsable et de décroissance économique. Ce récit mystérieux, riche, envoûtant ne se réduit pas à une thèse ou à un scénario : il faut le lire, le vivre, en faire l’expérience.
Née en 1967, Florence Richter est criminologue ; elle a travaillé dans ce secteur durant une dizaine d’années. Dans le domaine culturel, elle a été administratrice-déléguée de la tribune de conférences « Midis de la Poésie » à Bruxelles, ainsi qu’éditrice à La Renaissance du Livre. Elle est actuellement rédactrice en chef de la revue Lectures du Ministère de la Culture, ainsi que chercheur associé à l’Université Saint Louis-Bruxelles pour le Groupe de recherche FNRS « Droit et littérature ». Elle a publié un essai Ces Fabuleux voyous. Crimes et procès de Villon, Sade, Verlaine, Genet (Hermann, 2010), qui a reçu le Prix Léopold Rosy de l’Académie de langue et littérature françaises de Belgique.
Photos :
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-Couverture du livre : La reine de la nuit Inana-Ishtar, tablette d’argile, époque paléo-babylonienne, IIème millénaire avant JC. Londres, British Museum.
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-Florence Richter : devant la Porte d’Ishtar, Berlin, Musée Pergamon.